• En pole position

    Dans une interview accordée alors qu'il était au Mans, Patrick a confié ses envies pour l'avenir.

    Parler le français. Cela m’aiderait bien, notamment aux 24 Heures du Mans, que je dispute depuis 2009 (en tant que pilote jusqu’en 2015 et comme patron d’écurie, victorieuse, cette année, NDLR). L’allemand aussi me serait utile, dans le monde automobile.

    Apprendre la patience. C’est un vrai défi que de s’asseoir face à une page blanche, dans l’espoir de trouver la bonne idée de scénario. Je m’y emploie mais cela m’angoisse. Le processus est long.

    Agrandir ma collection de voitures. Avec mon premier cachet d’acteur, je me suis offert une Porsche 356 Cabriolet de 1963. Je ne la vendrai jamais ! J’aimerais acquérir une Porsche 911 S ou un modèle coupé des années 1950.

    Créer une montre avec Jack Heuer, le président honoraire de TAG Heuer (dont Patrick Dempsey est ambassadeur, NDLR). Passer du temps avec lui, profiter de son expertise, être son élève en quelque sorte, serait une formidable opportunité. Dans ce monde où l’on veut tout, tout de suite, on perd le sens de l’apprentissage. Il nous faut redonner du temps au temps, réapprendre la tolérance, la compassion et le respect pour nos aînés.

    Gagner mes galons derrière la caméra. Je voudrais devenir un réalisateur et un producteur reconnu, travailler sur des histoires qui me passionnent, et que le résultat soit satisfaisant d’un point de vue créatif et artistique. Je viens de finir un documentaire sur la vie du pilote américain Hurley Haywood, trois fois vainqueur au Mans. Cela m’a pris quatre ans et il m’en a fallu neuf pour l’adaptation du livre L’Art de courir sous la pluie, de Garth Stein, également en production.

    Remonter le temps pour faire de la philosophie. Si je pouvais voyager au début du XIXe siècle, je trouverais fascinant de discuter avec Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau et toute cette génération de philosophes transcendantalistes. Leur pensée m’intrigue et m’enrichit.

    Faire encore plus d’efforts pour lutter contre le cancer. La recherche sur cette maladie progresse à grands pas, notamment avec la génétique. Grâce à ma fondation, j’ai ouvert dans le Maine, aux Etats-Unis, deux centres de soins de soutien : les personnes atteintes de cancer y ont accès gratuitement à des séances d’acupuncture, de massage, de méditation en pleine conscience... Cet accompagnement émotionnel, spirituel et physique leur permet de mieux vivre la maladie. Je souhaiterais ouvrir un troisième centre sur le sol américain, avant de les développer à l’échelle internationale. source


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