• Interview pour Vanity Fair

    Patrick s'est exprimé en exclusivité pour Vanity Fair Italie au sujet de son nouveau rôle d'ambassadeur de la marque Porsche Design, de son prochain rôle dans Devils 2, des angoisses qu'il a dû affronter et du succès qu'il a appris à gérer.

    Cinquante-cinq ans, le décalage horaire après avoir passé six semaines en Europe, entre Londres et Rome, pour le tournage de la deuxième saison de Devils, Patrick Dempsey a toujours le même sourire qui a conquis le public dans des films comme Loverboy, l'un de ses premiers rôles principaux au cinéma, puis dans des séries comme Grey's Anatomy qui, pour le meilleur et pour le pire, lui colle à la peau au point d'accepter de revenir dans la seizième saison en tant que McDreamy, envoûtant tous les téléspectateurs qui, depuis des années, n'ont jamais pu pardonner à Shonda Rhimes de l'avoir supprimé. "L'intention était de donner un peu d'espoir aux gens parce que Derek et Meredith sont un couple tellement emblématique", commente Dempsey, avant d’ajouter qu'il n'a pas pu retenir son émotion (et ses larmes) au moment du tournage.

    Entre-temps, il ne s'est pas vraiment reposé sur ses lauriers : il a joué dans le film Bridget Jones's Baby, a été acclamé par la critique internationale pour une série, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, et a accepté un nouveau rôle d'ambassadeur de la marque Porsche Design Eyewear.

    C'est plus un honneur qu'un fardeau, étant donné que Patrick, en plus d'être acteur, producteur et philanthrope, est également un pilote passionné de voitures. Il y a huit ans, il a couru au Mans au volant d'une Porsche 911 et ce n'est pas un hasard si aujourd'hui, avec ses cheveux gris, son T-shirt noir et ses yeux brillants, il regarde droit dans la caméra et nous dit qu'acheter une Porsche 1963 avec son premier salaire d'acteur a été "le meilleur investissement de ma vie". Dans l'interview vidéo, il parle de l'édition limitée Collector's Edition disponible à partir du 1er mai et dont il est l’égérie ("Ayant déjà travaillé avec Porsche Motorsport, cela semblait être une évolution naturelle de mon travail. J'utilise souvent des lunettes, y compris des lunettes de lecture. Elles sont vraiment légères et ont un beau design"), Patrick ouvre son cœur et parle de ses passions et, surtout, de la façon dont cette année l'a amené à redécouvrir un lien profond avec sa femme Jillian et ses enfants.

    Outre la campagne pour Porsche Design et de deuxième saison de Devils, il s’apprête à chanter et danser dans le deuxième chapitre d’Enchanted, le film Disney qui a lancé Amy Adams en 2007 et qui le verra reprendre le rôle de Robert : "L’idée de retravailler avec cette équipe après 14 ans est vraiment excitante. Nous avons tous besoin d'un peu d'évasion de nos jours pour aider les gens à sortir de la tristesse dans laquelle ils se trouvent", déclare Dempsey.

    En tant que modèle pour les lunettes de soleil Porsche Design : avez-vous un lien fort avec cette marque ?
    Je trouve qu'elle a évolué avec le temps, car quand vous êtes acteur et que vous développez un personnage, les vêtements sont très importants. Je me souviens que lorsque j'ai fait Can't Buy Me Love, je suis allée acheter tous les vêtements pour le personnage. C'est comme ça que ça a commencé. Ensuite, quand vous allez aux premières, vous faites des séances de photos, ça évolue. Et puis, ça se perfectionne avec le temps. Et bien sûr, en Italie, il y a toujours un design fantastique.

    Avec vos premiers revenus en tant qu'acteur, vous avez acheté une Porsche 63, est-ce vrai ?
    Oui, c’est le meilleur investissement que j’ai fait.

    Avez-vous toujours eu des rêves coûteux dans votre vie ?
    Des rêves certainement ambitieux. Oui, il y a certains designs qui vous plaisent, et certaines entreprises qui évoquent des désirs ambitieux que vous voulez réaliser, et certainement Porsche... c'est un peu plus accessible qu'une Lamborghini, par exemple, ou que des voitures aux prix exorbitants. C’est accessible, d'une certaine manière. J'aime les choses qui sont faites à la main, le design de qualité, l'iconique, l'intemporel.

    De quoi vous souvenez-vous à propos du garçon que vous avez été ?
    J'essaie de rester en contact avec lui, toujours. Parce que on ne doit pas oublier d'où on vient. Je pense que c'est l'un des meilleurs conseils que j'ai reçu quand j'ai commencé, c'est de ne pas oublier d'où on vient. C’est important de toujours s'en souvenir.

    Tu te souviens de la première fois que tu as conduit une voiture ?
    Oui. Mon père avait un pickup. Une Chevrolet rouge de ‘66. Les vitesses étaient sur un levier. Il m'emmenait souvent à la casse. C'était un chemin de terre d'environ 3 km de long. Je pouvais conduire le pickup aussi vite que je voulais, même dans les champs, mon père me laissait faire. C’est amusant, j'ai aussi laissé ma fille le faire dans notre maison du Maine. C'est comme ça qu'elle a aussi appris à conduire, non pas avec la voiture de mon père, mais en lui donnant l'expérience des routes de campagne, en la faisant rouler autour des champs. Une excellente façon d'apprendre à conduire.

    Comment vous êtes-vous lancé dans les courses automobiles ?
    J'ai toujours aimé ça, depuis que je suis enfant. Mon père était passionné par les courses, il possédait une écurie quand il était jeune. Je m'y suis mis avec lui, on avait l'habitude de regarder l'Indy 500, le Grand Prix de Monaco, toutes ces courses emblématiques, je me souviens les avoir regardées avec lui, c'est comme ça que ça a commencé.

    Cette année, la pandémie a obligé tout le monde à s'arrêter. Qu'est-ce que cela a signifié pour vous ?
    Au début, c'était la première fois depuis de nombreuses années, 10 ans, que je ne voyageais pas tout le temps, donc j'ai été très heureux d'être à la maison. On était tous inquiets pour l'avenir, même avec ce qui se passait ici, d’un point de vue politique, toute cette agitation, c'était agréable d'être à la maison avec la famille, d'être ensemble. Maintenant, on commence à rouvrir. Certes, en tournant à Rome, il y a encore beaucoup de choses à surmonter là-bas. J'espère seulement que les vaccins arriveront dans les pays européens. On a beaucoup de chance ici. On commence à rouvrir parce que les gens sont vaccinés, mais ce n'est pas le cas dans ces pays, et certainement dans d'autres pays du monde. Vous devez fournir des vaccins à ces personnes, car cette maladie dévaste les économies, les vies et les familles des gens.

    Qu'avez-vous appris du temps passé en famille ?
    L'amour de la famille, je pense, c'est le principal, la chose la plus importante sur laquelle travailler. Je viens de rentrer de Rome, j'ai travaillé pendant 6 semaines, revenir à la maison a été une odyssée, et avoir leur soutien, avec le décalage horaire, l'amour, les câlins, les embrassades, tout ça, c'est l'essentiel, plus que tout. Et une partie importante de votre vie, en Italie, et une partie de la tradition est de voir les familles unies, même le contact physique. Covid nous a séparés, et c'est triste, car nous avons besoin de ce contact humain.

    Quel effet cela vous a-t-il fait de tourner à nouveau ? Et surtout en Italie, ces dernières semaines ?
    Je me suis vraiment senti en sécurité en Italie. On était soumis à des tests tous les deux jours, il y avait un bon contrôle de qualité, des personnes vérifiaient qu’on se désinfectait les mains. Tout le monde portait un masque. On n’a eu aucun problème pendant que j'étais là, pendant qu’on tournait, personne n'a été positif. On a seulement eu un faux positif, mais comme on a suivi la loi et les procédures à la lettre, on était en sécurité et je me suis senti vraiment à l'aise. Ce n'est que lorsqu’on est allé dans le centre de Rome, avec plus de monde autour, que j'ai ressenti une certaine anxiété, mais tout le monde a suivi les procédures et ça nous a permis de travailler en toute sécurité et de manière durable. Ça me manque déjà, j'ai eu une grande expérience à Rome avec l'équipe, ils ont travaillé dur. Et c'est tellement amusant de travailler avec Alessandro. Je l'adore vraiment. C'est un partenaire avec lequel c’est très agréable de travailler et c'est quelqu’un de bien.

    À Rome, vous avez souvent été invité dans les émissions télévisées de Maria de Filippi, quels souvenirs en gardez-vous ? Souhaitez-vous y participer à nouveau à l'avenir ?
    Oui, j'espère retourner à Rome et y travailler à nouveau, je viens de terminer la deuxième saison de Devils, ça a été une expérience fantastique. Je me sens chez moi. J'y ai passé beaucoup de temps, j'ai beaucoup travaillé à Rome. J'espère toujours y retourner et y travailler. J'adore être en Europe, en Italie en particulier, la passion, la chaleur, les gens, la conduite folle dans les rues, j'adore ça, j'adore tous ces aspects.

    Est-ce important de rester actif pendant cette période ?
    Je pense que c'est très important pour le bien-être émotionnel, et pour la santé mentale. Vous devez faire de l'exercice, sans aucun doute. J'y ai beaucoup pensé, avec le décalage horaire, je dois travailler sur ma condition, ma santé, aussi sur mes activités, augmenter le vélo, la course, le yoga, les poids, des choses comme ça, je pourrais faire mieux. Ça a été difficile de rester motivé avec Covid. On a tous eu du mal, on ne peut pas aller à la salle de gym, s'entraîner avec d'autres personnes, cette motivation aide, avoir quelqu'un avec qui s'entraîner, l'entraîneur, des choses comme ça. Il faut que je travaille là-dessus. Et je sais que ça me ferait du bien psychologiquement.

    Vous avez dit un jour que travailler dans l'industrie du divertissement était difficile au début de votre carrière. Est-ce plus facile maintenant que vous avez du succès en tant qu’acteur ?
    Je pense que vous n'êtes jamais sûr de vous, vous pensez toujours que le travail que vous venez de terminer pourrait être votre dernier, que vous n'aurez peut-être pas d'autre chance. Ça s'améliore avec l'expérience et l'âge. Mais c'est le cas, vous êtes jugé pour ce que vous êtes. Ce n'est pas un produit que vous exposez, c'est vous, votre âme, et c’est difficile de trouver un équilibre avec la critique, de la prendre de manière constructive. Et vous êtes vulnérable pour laisser les gens entrer en vous et vous en eux.

    Est-ce important pour vous d'être vulnérable devant à l’écran et hors caméra ?
    Oui, je pense que devant la caméra et dans la vie, il faut avoir de la compassion, être ouvert et empathique.

    Vous n'êtes pas seulement un acteur et un producteur, mais aussi un pilote de course, un philanthrope et bien plus encore : y a-t-il une autre activité à laquelle vous aimeriez vous consacrer à l'avenir ?
    Toutes ces choses, et être cohérent avec toutes ces choses, les faire durer, et avoir du temps pour me ressourcer, pour rendre ce qu’on m’a donné. C'est toujours un équilibre. Et l'équilibre est compliqué, il y a toujours quelque chose à sacrifier pour faire quelque chose. J'ai travaillé dur pour Devils à Rome, beaucoup de choses ont été mises de côté. Alors maintenant, je dois me réaligner sur toutes les autres choses que vous avez mentionnées. Mais il faut se concentrer à 100% sur une chose à la fois, c'est ça le défi, comment gérer son temps et son énergie. source


  • Commentaires

    1
    Dongal
    Lundi 3 Mai 2021 à 19:09
    J'ai toujours pensé que Patrick Dempsey etait une " Belle Personne ".
    Tout ce que je viens de lire le confirme ,et l'amour qu'Il porte à sa famille est super. Il est vrai qu'une belle famille unie c'est un tresor inestimable.
    Bravo Mr. DEMPSEY
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