• Quoi de neuf, doc ?

    Voilà une nouvelle interview accordée par Patrick à un média britannique, à l'occasion de la sortie de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert.

    McDreamy est de retour à la télévision, mais pas comme nous le connaissons. En 2015, après avoir passé 10 ans à sauver des vies à Seattle, le Dr Derek Shepherd a quitté Grey’s Anatomy dans un style dramatique. Avant de porter la blouse de chirurgien, Patrick Dempsey a été (et est toujours) le roi de la comédie romantique. Il a commencé à briser les cœurs à l’écran dans les années '80 et a joué le rôle du garçon simple et naturel dans des films tels que Can’t Buy Me Love, Sweet Home Alabama et Valentine’s Day. Il a même sauvé une princesse à New York dans le film Enchanted.

    De nos jours, Patrick a tenu un rôle très excitant dans la série télévisée en 10 épisodes, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. Le polar (actuellement sur Sky Witness) traverse le temps de 1975 à nos jours. Patrick, 52 ans, interprète un célèbre écrivain accusé de l’enlèvement et du meurtre d’une jeune fille de 15 ans qui a disparu sans laisser de traces des années auparavant. L'histoire est racontée à travers les yeux du protégé de Harry, Marcus (Ben Schnetzer), qui commence à remettre en question tout ce qu’il savait de son idole. "Ce rôle est différent", déclare Patrick. "C'était plus sombre et plus difficile à faire. Je suis fan du réalisateur Jean-Jacques Annaud depuis le début. Quand j’ai vu son nom, je me suis dit : 'C’est très intéressant'. Je cherchais quelque chose qui tenait plus du thriller. L'histoire est vraiment intrigante et troublante. Cela m'a parfois mis mal à l'aise, ce qui était bien."

    La transformation de Patrick en Harry Quebert vieillissant est plus intrigante. La star s'est assise dans le fauteuil de maquillage jusqu'à six heures par jour pour appliquer les faux plis importants et les reflets gris dans les cheveux. "Ça a été vraiment dérangeant de me voir vieillir en quelques heures", dit-il. "C'était un moment existentiel. Je devais me regarder puis gérer mon ego. J'ai cru que ce serait impossible de rester assis pendant qu'on me maquillait - je suis vraiment très impatient. Je me suis demandé dans quoi je m'embarquais."

    Ça a été un mal pour un bien car il a eu tout le temps de travailler ses scènes et de se préparer pour chaque journée. Après tout, Jean-Jacques a travaillé rapidement. "Nous avons utilisé trois caméras et avons fait trois prises de vue", révèle Patrick. "Il y avait un niveau pas d'anxiété, mais d'anticipation." La série est basée sur le bestseller éponyme de Joël Dicker, dont Patrick avait lu la moitié avant de rencontrer le réalisateur. "Je ne savais pas comment ça se terminait et j’ai eu le sentiment que ça tournerait mal quand j’aurais fini', dit-il en riant. "Une fois que j'ai lu le livre plusieurs fois, j'ai eu une idée de ce que j'essayais de faire. J'étais très ouvert."

    La série se déroule dans le Maine, où Patrick a grandi. Comme dans la plupart des séries, la tournage a eu lieu ailleurs. Montréal pour être précis. "Jean-Jacques est venu me rendre visite chez moi dans le Maine. Nous avons roulé dans les environs en parlant du travail et de la vie en général. Le roman se déroule dans le New Hampshire, mais Jean-Jacques a décidé de changer ça pour le Maine pour cette raison."

    C'est vrai que Patrick a été essayé de travailler dans un cirque quand il était jeunet, mais son premier casting a tout changé. "J'ai passé une audition pour Torch Song Trilogy de Harvey Fierstein au théâtre Helen Hayes", se souvient-il. " Ça a été le tournant de ma carrière à New York." Quant à ses propres enfants, les jumeaux Darby et Sullivan et sa fille Talula, il pourraient le faire opter pour des rôles de cinéma très différents. "Un de mes fils veut que je fasse des films d'horreur et l'autre veut que je fasse des films d'action. Tout le monde a son avis sur la question, mais ils sont excités que je fasse quelque chose de différent, sans aucun doute."

    Après plus de 30 ans d’expérience dans le show-business, Patrick réussit haut la main, prise après prise, qu’il s’agisse d’embrasser la jolie fille, de jouer un chirurgien ou de jouer un innocent (ou un coupable) comme Harry Quebert. Il y a une astuce, comme il l'explique. "Vous vous concentrez sur la personne qui joue la scène avec vous, quelle qu'elle soit. Vous savez d’où vous venez et quels sont vos sentiments. Permettez ensuite à l’autre acteur de vous emmener là où cette scène va se passer." Avec des documentaires tels que Making A Murderer, The Staircase et The Jinx qui sont diffusés sur Netflix, il n’est pas étonnant que nous soyons tous accro au crime et que Patrick soit intéressé, aussi. "Vous ne savez pas ce qui va se passer après. C'est intéressant en tant que spectateur et certainement en tant qu'acteur. En tant que créateur, vous essayez de trouver des histoires qui vous offrent des opportunités."

    Son prochain projet, c'est Devils, un thriller financier basé sur un roman italien de Guido Maria Brera. Il produit également la comédie dramatique The Art Of Racing In The Rain, adaptée du récit de Garth Stein sur un chien et son maitre, un pilote de course débutant en Formule 1. "C’est sympa de jouer des rôles inattendus et c’est agréable de travailler", admet-il. "Les carrières connaissent des fluctuations et je suis reconnaissant d’avoir fait carrière. J'ai eu un très bon parcours."

    Plus modeste que jamais, semble-t-il, et cela ne se limite pas à l’écran. Il se prépare pour le Dempsey Challenge annuel, plus tard ce mois-ci, une course de deux jours, à pied ou à vélo dans sa ville natale de Lewiston afin de recueillir des fonds pour le Dempsey Center. Patrick l'a créé en 2008 pour aider la communauté où sa mère avait été soignée du cancer. Il offre une thérapie de soutien gratuite et des soins aux personnes atteintes de cancer et à leur personnel soignant. Pendant le week-end, il participe à une course avec ses amis et sa famille et remercie personnellement les meilleurs collecteurs de fonds pour leurs efforts. "Je trouve que c'est le travail le plus satisfaisant."

    Patrick ne peut s’empêcher de regarder vers l’avenir et tandis qu'il envisage de faire un film européen, je dois lui demander quel est son rôle préféré à ce jour. "Harry Quebert a été amusant", révèle-t-il. "J'ai eu la chance de vivre une transformation physique. C’était génial d’être dans Grey’s Anatomy mais c’est bien d’avoir de nouveaux rôles et des histoires captivantes dans lesquelles les fans vont s'impliquer, je l'espère." source


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