• Ferrari : photos behind the scenes & interview

    Voilà de nouvelles photos prises durant le tournage de Ferrari.

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    Dans la suite de l'article, découvrez une interview de Patrick au sujet du film.

    En novembre, il a été désigné par la revue américaine «People» comme l‘homme le plus sexy de la planète. Un titre qui l’a surpris tout en caressant son ego. Quelques mois plus tôt, nous avions rencontré Patrick Dempsey, qui ne se doutait absolument pas que semblable récompense pourrait lui échoir. C’était en août. Et les acteurs américains étaient en grève. Avec comme corollaire l’interdiction de tout déplacement pour faire la promotion de leurs films, en Europe comme dans la plupart des festivals.

    Locarno en avait souffert, la Mostra de Venise également. Pourtant, certains comédiens avaient obtenu des dérogations. Certaines productions de films, pour être tout à fait exact. Par exemple, pour «Ferrari» de Michael Mann, poids lourd de la compétition vénitienne, les comédiens ont eu le droit durant deux ou trois jours de fouler le tapis rouge de la séance officielle et d’assurer ensuite la promotion du film.

    Quelques rares interviews individuelles ont même été possibles. Ce fut le cas pour nous avec Patrick Dempsey. Star de la série «Grey’s Anatomy» (19 saisons, dont 11 dans le rôle principal du docteur Shepherd), et comédien très actif au cinéma depuis le milieu des années 80, il tient un second rôle dans «Ferrari», incarnant Piero Taruffi, célèbre champion de formule 1 aujourd’hui décédé et rival d’Enzo Ferrari, dont l’entreprise, à la fin des années 50, traverse une grave crise. Ce biopic dans la tradition du genre se centre sur un épisode de la carrière de Ferrari, sans survoler tous les épisodes d’une vie qu’on peut supposer riche et entière.

    Filmer les courses automobiles, pour Michael Mann, revient à transposer les codes du thriller dans un contexte décalé. Son film ne souffre absolument pas de ces passages obligés et se laisse emporter par un flux narratif où les personnages dominent l‘intrigue. Le lendemain de la projection du film, on retrouve Patrick Dempsey dans un hôtel situé sur une petite île accessible en bateau en un quart d’heure (lire encadré ci-dessous).

    Qu’est-ce qui vous a intéressé dans «Ferrari»?
    Déjà ma passion pour le sport. La formule 1 reste celui que je préfère. Et puis le livre dont est tiré le scénario, «Enzo Ferrari – The Man and the Machine», paru en 1991, je l’avais lu il y a quinze ans. Après, le fait que tout cela soit filmé par un maître du cinéma comme Michael Mann, c’était la cerise sur le gâteau. Son scénario était déjà formidable. Il a compris le sens du sacrifice que comporte mon personnage.

    Mais comment êtes-vous arrivé sur le film?
    J’ai auditionné pour Michael Mann. Mais il y a très longtemps. Pour «Heat», sauf erreur.

    Auriez-vous préféré avoir le rôle d’Adam Driver, qui est plus important?
    Non, car il y a une question de physique et il faut être objectif. Adam a la silhouette et l’énergie. Plus une sorte d’humanité qui lui est propre et qu’il apporte au rôle. Il sait aller au-delà du masque de pilote automobile qu’il revêt dans le film. C’est un acteur magnifique.

    Comment se comporte Michael Mann sur un plateau?
    Il est exigeant et tenace. Il est à la fois direct et très tranché mais a heureusement beaucoup de patience. Il aime tourner sans filets. Et refait la prise sans cesse s’il le juge nécessaire, jusqu’à ce qu’il obtienne exactement ce qu’il veut. Son attention aux détails est assez dingue.

    Qu’est-ce qui a été le plus difficile?
    L’attente, comme sur la plupart des tournages. Il y a eu des heures d’attente sur «Ferrari». Michael Mann n’arrête pas d’apporter des changements. Pour lui, il y a toujours du temps. Il parle beaucoup aux acteurs. Mais aussi aux techniciens.

    Êtes-vous quelqu’un de patient?
    Pas tellement. Mais je travaille sur mon manque de patience, justement. Si on m’annonce un début de tournage de prise à 9 h et que ce n’est pas le cas, je peux voir rouge. J’ai aussi connu des metteurs en scène qui ne savaient pas ce qu’il fallait faire. Cela peut me rendre dingue.

    Vous pratiquez vous même de la formule 1. Comment conciliez-vous ce sport et les tournages?
    Avec un agenda, comme tout le monde. Tant que je peux faire les deux, je continue.

    On vous connaît peut-être davantage pour vos rôles à la télévision, dans des séries ou des téléfilms. Mais quelle est la différence entre cinéma et télé?
    Le cadre. Donc le cadrage. À la télévision, on mise d’abord sur le dialogue. L’image prime au cinéma. Et en même temps, je pense qu‘on ne peut pas du tout comparer les deux. Enfin si, il y a aussi un fait indéniable, c’est que la télévision donne davantage d’exposition.

    Avec le rôle du Dr Shepherd dans «Grey’s Anatomy», vous n’avez pas craint d’être catalogué?
    J’ai été stéréotypé, c’est vrai. Mais moins en Europe qu’aux États-Unis.

    Comment vivez-vous le fait d’être une star?
    Je suis super content et l‘attendais depuis des années. Rassurez-vous, je plaisante. En réalité, je ne suis pas du tout conscient de cela. Qu’est-ce que cela apporte vraiment? Je ne sais. Cette nuit, il y avait une fête pour un film et des centaines de personnes voulaient rentrer. Dans ces cas-là, on passe avant eux. Cela ne sert qu’à ça, d’être une star.

    Vous avez été autorisé à venir défendre «Ferrari» à Venise (ndlr: entretien réalisé en août dernier, on le rappelle). Vous sentez-vous privilégié?
    Non, mais comme la plupart de mes collègues américains sont absents, cela fait un peu bizarre. source

     


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