• Interview à propos du Mans

    Désormais étranger à toutes ces considérations, Patrick continue à célébrer sa 2e place au Mans, qu’il définit comme le moment le plus marquant de sa carrière de pilote. "Réussir au Mans, c’est le rêve. C’est la plus grande course d’endurance au monde. Des gens qui ne s’intéressent même pas à la compétition automobile m’ont appelé. C’est ce qui est vraiment remarquable. Ça a été l’objectif depuis des années."

    Pour Patrick, le rêve a commencé avant même qu’il n’entame une carrière de pilote professionnel. "Je me souviens du premier moment où j’ai réalisé que c’était ce sur quoi je voulais vraiment me concentrer. C’était au retour du Petit Le Mans, en 2006. Je suis allé au Mans l’année suivante pour la première fois, simplement en tant que téléspectateur, et en me promenant sur la pitlane, je me suis dit, ‘Seigneur, est-ce que ce ne serait pas sympa de venir ici pour courir et monter sur le podium ?’"

    Huit ans plus tard, il a transformé son rêve en réalité "On savait qu’on avait un travail à faire et ça a été notre but, monter sur le podium. Depuis la fin de la course l’année passée jusqu’au moment où on a organisé le programme cette année, on a vraiment mis l'accent sur le processus de façon à ce qu’on puisse se mettre en position d’être dans la bagarre. Je pense que ce qui a été vraiment important, c’est de se concentrer sur le processus et sur ce qu’on devait faire pour y arriver et ne pas se soucier du résultat. Travailler avec Patrick Long durant l'année dernière, avec le soutien de Porsche et de toute l'équipe, c’est ce qu’on devait faire pour atteindre cet objectif et travailler à cette fin. Je pense que toute la synergie, l’alchimie et le soutien ont fait une énorme différence. On a eu une réelle approche claire et méthodique, avec un considérable soutien de la part de Porsche, sur la façon de travailler sur le rythme et de s’améliorer."

    Patrick ne cache pas le rôle important que Patrick Long a joué dans sa préparation. "Son objectif a été de me placer dans de nombreuses situations aussi différentes que possibles pour voir à quelle vitesse je pourrais m’adapter. On a fait une école de rallye, une voiture de course, du shifter kart. On a tout fait. Et à différents moments de la course au Mans, j’ai été capable de voir que ces essais et ces entraînements payaient. Il y a eu des moments où j’aurais pu jeter la voiture dans le décor mais tout ça m’a sauvé."

    Cette deuxième place au Mans a fait avancer la Dempsey Proton Racing à la 3e place du championnat des pilotes GTE-Am. La prochaine course aura lieu dans deux mois au Nurburgring. "Je pense que nous devons travailler encore plus dur maintenant. On a un grand délai avant de remontrer dans la voiture. On va prendre une petite pause pour profiter du moment et le savourer et on sera de retour aussi vite que possible. On a un programme. Ça va être dur. C’est une catégorie vraiment très forte. L’Aston Martin va être dure à batter. Je pense que maintenant le travail va vraiment commencer.” Source


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