• Interview

    Cette année, la maison horlogère haut de gamme TAG Heuer fête les 50 ans de sa célèbre montre Monaco. Hier soir, elle a donné une soirée au restaurant Cipriani, situé à Manhattan, pour commémorer cet anniversaire. Était présent, entre autres, Patrick et il y aura beaucoup de photos aujourd'hui et dans les jours qui suivent.

    A cette occasion, Patrick a donné une interview au magazine Forbes dans laquelle il évoque sa carrière de pilote, ses peurs, Grey's Anatomy et sa collaboration avec TAG Heuer.

    Pourquoi avez-vous arrêté la compétition automobile en 2016 ?
    J'avais atteint mes objectifs. Passer au niveau suivant, continuer à courir dans le WEC, le Championnat du Monde d'Endurance, représentait un engagement à plein temps pour atteindre le niveau professionnel. Les pilotes sont toujours dans la voiture, toujours en déplacement. J'avais des objectifs très clairs quand j'ai commencé ma carrière de pilote, et quand je les ai atteints, je n'ai plus pu trouver de justification au fait d'être éloigné de ma famille. Les retrouver est devenu la priorité. J'ai été invité à continuer, et je vais faire quelques courses de sprint, mais l'endurance, c'est terminé. Je suis allé aussi loin que j'ai pu au Mans – j'ai terminé deuxième comme pilote, premier comme propriétaire.

    Comment avez-vous obtenu que Grey's Anatomy accepte de vous laisser courir pendant que vous faisiez la série ?
    C'était un "ensemble". Ça veut dire que vous êtes jetable [rires]. Je pense que si ça avait été un autre projet, ils ne m'auraient pas laissé faire. Mais quand je suis arrivé, ça faisait partie des négociations. Et puis, vers la fin, j'ai su qu'il me fallait un an pour me concentrer à 100% sur la course, et j'ai foncé.

    Comment gérez-vous la peur, et de quoi avez-vous peur ?
    C'est une excellente question. Vous devez affronter votre peur. Vous devez vous lancer dans des choses qui vous rendent nerveux. C'est la clé. Vous ne devez pas les laisser vous contrôler, mais les contrôler. Si vous faites du sport, c'est une bataille intérieure. C'est une bataille personnelle pour savoir jusqu'où vous pouvez aller pour vous surpasser, pour ne pas être bloqué, pour encore pouvoir agir. Quant à ce qui me fait peur, en ce moment, c'est le monde. Je pense qu'il faut y faire attention. J'ai des enfants, donc j'ai peur pour leur bien-être, pour qu'ils fassent les bons choix. Ce n'est pas vraiment de la peur, mais le fait de vouloir les protéger et les préparer pour le monde, pour qu'ils partent vivre leur vie. Oui, c'est surtout ça.

    Comment compareriez-vous le jeu d'acteur à la course ?
    La pleine conscience. C'est être capable d'accomplir quelque chose, de se souvenir de la situation privée et publique. Ce sont les deux similitudes.

    Votre épisode préféré de Grey's Anatomy ?
    Le pilote.

    Votre moment préféré dans une voiture de course ?
    Wow, ça dépend dans quelle genre de course vous êtes, et quand. Chaque course a son moment. Je pense que pour moi, c'était de pouvoir courir au Mans, en étant conscient du fait que je devais profiter de chaque instant parce que je ne savais pas combien de temps cela durerait. C'était vraiment très spécial d'être là, d'apprécier chaque aspect de la course.

    Vous vous pincez parfois ? Vous êtes un acteur célèbre, vous pilotez des voitures de course.
    Absolument [rires]. C'est un privilège. Beaucoup de gens veulent le faire. Je suis passé du canapé où je regardais les courses automobiles à la possibilité de réaliser mon rêve. Et de travailler avec TAG Heuer comme sponsor, avec Porsche, Red Bull, toutes ces personnes qui font ressortir le meilleur de vous. Les gens qui travaillent pour ces marques comprennent l'héritage, et cela fait aussi ressortir ce qu'il y a de meilleur en eux, individuellement et collectivement.

    Quelle est la vitesse la plus rapide à laquelle vous avez roulé ?
    321 km/h, au Mans. Tout va bien jusqu'à ce qu'on commence à freiner. C'est dans les virages qu'on sent la vitesse plus que dans les lignes droites. Les courbes de Porsche, c'est là qu'on sent la vitesse.

    A quel point votre relation avec TAG Heuer est privilégiée ?
    C'est magique pour moi depuis le début. Avoir ce nom sur sa voiture, et les représenter dans les sports moteurs, ça fait partie de l'ADN. Et aussi passer du temps avec Jack Heuer [rires].

    Et les montres ?
    Celle-ci en particulier, la Monaco, c'est le sport automobile tout simplement. C'est Le Mans. C'est cool. C'est pratique. Elle était à la pointe du progrès quand elle est sortie. Les gens ne l'ont pas adoptée tout de suite. Mais maintenant, 50 ans plus tard, tout le monde reconnaît la montre dès qu'ils la voient. source


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