• New York : interviews

    Alors qu'il assistait à la course de Formule E, ce dimanche à New York, Patrick a accordé deux interviews au cours desquelles il a parlé de sa passion pour les voitures et les montres et également de ses projets.

    Patrick Dempsey s'achemine vers le circuit de la course de Formule E, à seulement 15 minutes du départ. La jetée de Red Hook, habituellement endormie, est méconnaissable, car la course de voitures électriques, qui se présente comme "l'avenir de la course", se déroule parmi les entrecroisements, les ponts artificiels, les gradins et les nombreuses marques des entreprises qui ont sponsorisé et participé à l'événement. Et oui, McDreamy va faire un essai de pilotage.

    Pendant qu'il marche, Dempsey se remémore ses premiers souvenirs de course, en disant que l'Indy 500 était très important dans sa famille quand il était jeune. "C'était diffusé à la télévision en différé, alors parfois je l'écoutais à la radio", dit-il alors que les préparatifs de course se poursuivent autour de lui. "Je montais dans notre break pour écouter l'émission puis je me cachais, parce que j'étais supposé tondre la pelouse."

    La toute nouvelle course de Formule E - elle n'a que quatre ans - a naturellement amené des comparaisons avec la Formule 1 et l'Indy 500, et a été critiquée par des membres de l'industrie du sport automobile. Dempsey, cependant, souligne que les plaintes concernant la lenteur des voitures électriques et le silence avec lequel elles se déplacent sont des points discutables. "Je pense que les gens doivent monter dans la voiture et la piloter", dit-il. "Certes, les voitures de course électriques sont un changement auquel les gens ne sont pas encore habitués. Il y aura toujours de la résistance, mais malheureusement, le train est déjà en marche."

    Dempsey assiste à l'évènement avec Tag Heuer, dont il est l'ambassadeur. L'acteur, qui est maintenant copropriétaire d'une équipe de course avec Porsche, a commencé la compétition automobile l'année après la sortie de la comédie romantique avec Reese Witherspoon, Sweet Home Alabama. Au cours des 12 mois suivants, il a eu du mal de décrocher un autre rôle, et sa femme, Jillian Dempsey, a voulu le déloger du canapé. Elle l'a encouragé à poursuivre son rêve de devenir pilote de course automobile et il s'est inscrit à la Panoz Racing School.

    Dempsey, qui a récemment fait une capsule de vêtements pour la marque Bleusalt, a dit qu'il "était en cours de discussion" au sujet d'une autre collaboration, mais a refusé de révéler avec qui. "Je ne peux pas encore le dire. Je travaille encore dessus. Mais je vais dire que je pense qu'il y a une opportunité dans la mode pour hommes."

    Il nous fait signe pour dire au revoir et disparaît dans la coque d'une voiture de course pour effectuer quelques tours de démonstration dans une e-voiture avant la course. source

    Patrick Dempsey, fan de longue date de la compétition automobile et ambassadeur de la marque Tag Heuer, était à Red Hook, Brooklyn, ce week-end, pour tester la FIA Formula E 2018, une course dédiée aux voitures de course électriques. Le circuit comprenait 13 tours, serpentant autour du quai 11 et du terminal de croisière de Brooklyn. La compétition rassemble 10 équipes et 20 pilotes qui courent dans 10 villes sur les cinq continents au cours d'une saison de sept mois.

    Dempsey, quant à lui, ne court plus en compétition, mais son intérêt pour le sport, les voitures et les montres qui vont avec, reste une passion. Nous l'avons rencontré pour savoir ce qui a accéléré son intérêt pour le sport et comment il est devenu un collectionneur de Porsche et Heuer. De plus, l'acteur - connu à tout jamais pour l'emblématique série télévisée Grey's Anatomy - vient de se lancer dans la réalisation et la production et a deux nouveaux projets liés à la course automobile. Il nous explique ce qui motive ses passions.

    Etiez-vous intéressé par les montres avant de devenir un ambassadeur de la marque Tag Heuer ?
    Oui, parce que les courses et les montres vont toujours de pair, mais pas au niveau où je le suis maintenant. J'ai beaucoup plus apprécié l'héritage de la marque parce que je travaille beaucoup avec Jack Heuer. Donc, je suis vraiment fasciné par l'histoire, et c'est la direction en ce moment - je suis vraiment un ambassadeur de la marque pour l'aspect patrimonial de la marque et la façon dont cela nous donne vraiment des informations sur l'avenir. C'est assez fascinant.

    Quelle montre portez-vous aujourd'hui ?
    Je porte une Monaco de 1972. Je l'ai achetée quand j'ai couru à Spa pour la première fois. J'étais ambassadeur pour Tag Heuer à l'époque mais j'ai acheté cette montre moi-même. La plupart des montres vintage que j'ai viennent de ventes aux enchères. Quand je suis allé visiter l'usine Tag Heuer en Suisse, c'était bien parce qu'ils ont pris ma montre et ils l'ont réparée devant moi. C'était vraiment une expérience magique. Je venais juste de quitter la série [Grey's Anatomy], et je voulais quelque chose pour en commémorer la fin et aussi avoir quelque chose qui allait commencer ma nouvelle relation avec Tag Heuer et la course. La montre a vraiment symbolisé pour moi la fin d'une période de ma vie et le début d'une nouvelle.

    Collectionnez-vous les montres ?
    J'ai maintenant une bonne collection de marques diverses, mais la plupart des articles vintage que j'ai sont axés sur les montres Heuer. Je veux vraiment travailler avec Jack Heuer sur une montre, et nous en avons parlé. J'étais à Monaco pour le lancement de la montre de golf juste avant Le Mans, et nous y avons parlé de plusieurs idées. J'aimerais vraiment travailler avec lui à ce titre avec la technologie que nous avons aujourd'hui, et c'est un ingénieur technique par nature.

    Collectionnez-vous des voitures en dehors des courses ?
    Oui. Je n'ai pas vraiment de voitures de course parce que je les ai vendues pour acheter des voitures de route vraiment intéressantes. Ma première était une Porsche Cabriolet 356 de 1963, que j'ai achetée quand j'étais très jeune après avoir fait un film intitulé Can’t Buy Me Love et je l'ai encore aujourd'hui. Ça a été ma voiture de tous les jours pendant de nombreuses années. J'ai une Porsche 911 T de 1972 et une Porsche 911 SC de 1982 dont j'ai gonflé le moteur avec un 3,6 litres, c'est une voiture ultra rapide et plutôt hors-la-loi. J'ai une Porsche 911 R de 2015, qui est une voiture contemporaine, et j'ai aussi un tracteur Porsche des années 60 que j'ai utilisé la semaine dernière dans ma ferme du Maine.

    Comment avez-vous commencé à vous intéresser à la course automobile ?
    J'ai toujours aimé ça depuis que je suis petit. J'ai toujours aimé les voitures. Mon père en était un grand fan, et c'est l'atmosphère, l'excitation, l'énergie et la discipline mentale et physique. Je pense que la fraternité est quelque chose qui m'intéresse vraiment et à quel point la communauté est petite. Je peux aller à un événement et voir des gens que je connais qui viennent du monde entier. Nous voyageons dans une sorte de communauté nomade du sport automobile.

    Comment ça s'est passé la première fois que vous étiez dans une voiture pour faire la course ?
    C'est marrant, j'y ai pensé récemment. C'était à Petit Le Mans, et je faisais un tour de parade juste avant le début de la course, et j'ai réalisé à ce moment là que c'était ce que je voulais faire. C'était une passion que je n'avais pas réalisée qui m'avait profondément ému. C'est là que ça a vraiment commencé à s'accélérer. Ça a transformé tout ma vie sur le plan créatif, sur le plan personnel, et le fait d'être dans la communauté m'a vraiment profondément changé.

    Pourquoi avez-vous choisi de jouer la comédie plutôt que de faire la compétition automobile, au départ ?
    C'était juste une progression naturelle de la façon dont ma vie s'st déroulée. Mais j'ai commencé par faire du ski de compétition, ça a vraiment mon premier amour. Mais ensuite, j'ai roulé en monocycle grâce à Ingemar Stenmark [l'ancien coureur de ski alpin suédois de la Coupe du Monde], ce qui bizarrement m'a amené à faire des spectacles. Donc, revenir au sport automobile, c'est boucler la boucle en ce qui concerne le fait d'être un athlète et d'être compétitif. Je suis actuellement en transition vers la production, la réalisation et la création. La vie est une question de changement, ce qui est une autre raison pour laquelle nous sommes ici : voir le sport automobile changer et évoluer. Certes, avec la Formule E, il y a beaucoup d'innovation, et vous voyez de plus en plus d'usines arriver au sport par opportunité et en raison de la façon dont elles font la promotion de leur marque et dont leur idéologie va de l'avant. Il s'agit d'avoir conscience de notre environnement et de ce que nous faisons pour le protéger. Je ne pense pas que le sport automobile va disparaitre. Je pense qu'on va continuer à l'affiner pour qu'il ait moins d'impact sur la planète.

    Avez-vous des projets de films sur la course automobile ?
    Je viens d'en terminer un la semaine dernière. Il est intitulé The Art of Racing in the Rain, et est basé sur le livre de Garth Stein, qui parle d'un pilote qui finit par arriver en F1, mais qui doit surmonter plein de difficultés personnelles pour y arriver, et c'est raconté du point de vue de son chien. Kevin Costner est la voix du chien. Milo Ventimiglia joue dedans aussi, et nous venons de le terminer il y a une semaine. Je ne connais pas la date de sortie pour le moment, mais bientôt. Cela fait 10 ans qu'il est en développement, mais on espère qu'il sera terminé d'ici la fin de l'année. On verra. J'ai également réalisé un documentaire sur Hurley Haywood, qui était un très célèbre pilote d'endurance américain des années 60 à 80. J'ai intégré les deux passions, ce que j'apprécie vraiment. source


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