• Nürburgring : premiers essais

    Hier, Patrick est arrivé sur un circuit du Nürburgring encore inaccessible au public, pour une première séance d’essais.

    imagebam.com imagebam.com imagebam.com imagebam.com

    imagebam.com imagebam.com imagebam.com imagebam.com

    Dans la suite, vous trouverez deux autres interviews, la première donnée à Spa, la seconde en Suisse, lors de la visite de Tag Heuer.

    Vous êtes passionné de course et de Porsche. A quel point la compétition automobile compte-t-elle pour vous ?
    Je voudrais en faire tout le temps. J’adore ça. Mon rêve quand j’étais gamin était d’être skieur olympique. J’ai fini par rouler en monocyle pour améliorer mon équilibre et ensuite, ça m’a amené dans une troupe de vaudeville, qui m’a amené à me produire dans des spectacles, ce qui m’a conduit à la comédie. Alors, j’aime vraiment jouer la comédie, mais mon premier amour a toujours été la compétition automobile.

    Vous êtes bien connu pour vos participations aux 24 Heures du Mans avec Porsche. Quelle est la différence entre Le Mans et les courses de sprint, comme la Porsche Mobil 1 Supercup ?
    C’est encore un nouveau domaine pour moi car j’ai seulement pris part à quelques courses de sprint. Piloter dans des courses d’endurance, cela signifie tirer le meilleur parti de la voiture longtemps en vous assurant que votre coéquipier est encore capable de finir la course. Mais dans la Supercup, vous avez besoin d’exploiter les capacités directement dès le début.

    A quoi pensez-vous quand vous vous asseyez dans votre Porsche et que vous attendez les feux de départ ?
    Il y a une grande tension avant la course, mais j’ai appris à me concentrer, grâce à l’aide de personnes qualifiées. Il s’agit de visualiser exactement ce que vous avez à faire, ce que vous avez appris et ce que vous avez prévu avec votre équipe. Les moments juste avant le début sont éprouvants pour les nerfs mais toujours agréables.

    Et pendant une course ?
    Les émotions et les tensions sont semblables pendant la course, mais vous vous calmez. C’est de l’autodiscipline et de la concentration. Il faut se concentrer sur la tâche à accomplir et ne pas se soucier des éléments environnants. En fait, c’est plus facile quand on est dans la voiture par rapport aux autres missions comme l’arrivée, les relations publiques et le travail avec la presse. Je suis capable de me détendre dans la voiture.

    Ressentez-vous la pression de réussir en tant que pilote de course, comme vos prédécesseurs Steve McQueen et Paul Newman, qui étaient tous deux passionnés de Porsche ?
    Je sais qu’il y a quelques-uns d’entre nous qui ont fait les deux : jouer la comédie et faire de la compétition automobile. Je pense que c’est une bonne combinaison.

    Que ressentez-vous lorsque vous pilotez ?
    C’est excitant. Vous gérez ce qui se passe dans l’instant. C’est une métaphore incroyable pour la façon dont vous devriez vivre votre vie. Vous ne pouvez pas vous occuper du passé et vous ne pouvez pas vous occuper de l’avenir. Vous pouvez seulement vous occuper de ce qui se passe au moment même.

    Excitant est un bon mot-clé. Comment vous sentez-vous lorsque vous êtes entouré par des fans en délire ?
    J’apprécie vraiment le soutien de mes fans. Nous avons un programme strict sur les circuits et nous nous concentrons complètement sur la conduite et l’événement. Je suis capable de me concentrer sur mes tâches, mais ce serait super d’avoir plus de temps pour remercier tout le monde de leur super accueil. Si je pouvais avoir plus de temps, je pourrais l’utiliser pour signer des autographes et prendre des photos avec les fans parce que sans eux, je ne serais pas dans cette position.

    Qu’est-ce qui vous plaît dans la course ?
    C’est vraiment difficile. Vous quittez totalement votre zone de confort. En outre, je prends plaisir à ce qu’on reconnaisse les progrès faits à chaque course, ce qui pourrait m’amener à faire un grand bond en avant et me rapprocher de l’objectif qui reste la victoire. De plus, ça inclut un haut niveau de technique, mais je considère que les défis personnels et émotionnels du pilote sont énormes. Ça peut être addictif.

    Quelle est l’importance de la compétition automobile dans votre vie ?
    Mes enfants sont l’amour de ma vie, mais la course est à peu près au même niveau. Je trouve cela stimulant et satisfaisant. C’est comme un rêve devenu réalité que de pouvoir courir avec les meilleurs pilotes. Vous pouvez être un grand pilote, mais vous devez avoir une grande équipe. Tout doit fonctionner parfaitement; tout le monde doit travailler ensemble comme un ensemble, c’est donc un peu comme un jeu d’échecs, vraiment.

    Avez-vous une grande collection de voitures ?
    J’ai toujours ma Porsche 356 de 1963 que Can’t Buy Me Love m’a permis d’acheter. Je ne vendrai pas cette voiture. J’ai eu beaucoup de voitures, mais je n’ai pas besoin d’en avoir beaucoup. Je n’ai pas besoin d’en avoir autant que j’en ai eu dans le passé. Moins c’est mieux.

    Vous n’êtes plus avec dans “Grey’s Anatomy”. Mais il y a un dicton qui dit ‘Si vous fermez une porte, une nouvelle s’ouvre’ ?
    2015 est une année de développement pour moi, je travaille sur de nouveaux projets, à la fois en course et aussi en tant qu’acteur/producteur. C’est la direction que je veux prendre.

    Nous avons entendu dire que vous aviez l’intention de faire un film sur la course automobile. Ce sera comme "Le Mans" ?
    Oui, mais c’est difficile de produire un film aussi bon que "Le Mans". Ce film capte ce grand moment d’une belle manière, en outre, j’adore la façon dont la Porsche 917 est montrée dans le film. Mais oui, je travaille sur un tel projet. Il est basé sur le livre "The Limit", qui décrit la lutte pour la coupe du monde entre Phil Hill et Berghe von Trips en 1961. Nous voulons raconter l’histoire de ces hommes et leur vie dans une série télévisée, mais nous avons encore un long chemin à parcourir pour y parvenir. Le personnage féminin est basé sur une vraie personne: Denise McCluggage, qui était une très bonne journaliste et un excellent pilote. La série montre sa relation avec les autres pilotes. C’est un des projets sur lesquels je suis en train de travailler.

    Comment avez-vous profité de votre deuxième course pour la Porsche Supercup au Grand Prix de Belgique ?
    C’est un week-end extraordinaire. Je pense que l’opportunité de courir dans la Porsche Supercup qui est si bien organisée par les commissaires, les équipes et bien sûr les pilotes, rend la course très facile et accueillante. Evidemment, avec Sebastian (Loeb) qui était là, ça ajoute un élément très spécial pour moi d’un point de vue personnel que d’être si près de lui, étant donné les innombrables succès qu’il a eus dans le Championnat du Monde des Rallyes. C’est une discipline complètement différente des courses d’endurance sur laquelle je dois travailler. Les gars de la Porsche Supercup ont été vraiment utiles, la voiture a été bien préparée comme toujours et j’ai encore beaucoup appris ce week-end. J’ai travaillé sur ma qualification, j’ai travaillé sur ma course et j’ai vraiment eu une meilleure idée que lors de la première course. J’ai fait deux courses qui ont montré que je pourrais être un peu plus agressif dans la première course et la seconde a été vraiment plus focalisée sur le fait de me préparer pour le Nürburgring, avec des temps vraiment cohérents et la conduite dans un groupe, ce dont j’ai besoin.

    Qu’avez-vous appris sur la série Supercup, en particulier en ce qui concerne sa compétitivité ?
    Oui, c’est vraiment une bonne série. Ce sont des gars qui continuent à avoir des carrières incroyables. Les jeunes qui arrivent et aussi les coureurs ayant beaucoup d’expérience aussi et qui roulent dans ces séries depuis si longtemps qu’ils comprennent tout vraiment parfaitement, comme la parfaite utilisation des pneus, les qualifications et faire un temps sur un seul tour. C’est vraiment important pour avoir de meilleurs résultats dans le WEC. Ça a été incroyable d’avoir ce soutien et une idée claire de la façon de m’améliorer en tant que pilote. Porsche lecomprend vraiment et c’est agréable de faire partie de leur programme de développement des pilotes et je leur en suis très reconnaissant. Source

     

    Lors d'une visite des circuits automobiles d’Europe, l'acteur et pilote a fait un arrêt à La Chaux-de-Fonds pour visiter la Manufacture, qui abrite dans ses locaux le musée de la société pour lequel il a eu droit à une visite personnelle avec Jack Heuer. Prenant le temps de regarder un grand nombre de photographies d'archives, les deux hommes ont partagé une longue liste de souvenirs. Le clou de la visite a été un arrêt devant la vitrine contenant le casque d'Ayrton Senna. "Je pense que Senna a changé le visage de la course automobile. Quand il s’est qualifié pour Monaco, il a parlé de transcendance. Il s’est entrainé à transcender ses attributs physiques et à se trouver un domaine spirituel. Physiquement, il était aussi en avance sur son temps et il a fait une forte impression sur ses rivaux. Après avoir rencontré Senna, Prost n’a plus jamais été le même ", a déclaré Dempsey.

    La visite a continué à travers les divers ateliers de la Manufacture. Dans le département service après-vente, Patrick Dempsey a été manifestement ravi de retrouver sa "Monaco" avec son bracelet rouge, qu'il a récemment endommagée lors d'une compétition et qu- lui a été rendue comme neuve par un employé de la Manufacture, que l’acteur a remercié chaleureusement.

    Patrick Dempsey suit les traces de Steve McQueen, acteur et pilote ambassadeur de la marque, avec lequel il partage aussi un grand charme et un regard bleu. "Ma collaboration avec TAG Heuer a commencé avec Le Mans" explique t-il. "En tant que sponsor, TAG Heuer m'a soutenu dans ma passion pour la course automobile et cela a continué. Vous avez vu le musée: TAG Heuer est plus intéressé par les voitures que par les célébrités. La première fois où nous nous sommes rencontrés, ça a été très spécial. Nous avons parlé de ski. Quand j’étais jeune, je rêvais d'être champion de ski. Je voulais aussi découvrir la passion de TAG Heuer et ses créations et voilà pourquoi je suis ici aujourd'hui. Lorsque l'on visite les ateliers, on peut voir la passion des gens qui travaillent ici et combien ils sont impliqués. Quand je regarde ma montre maintenant, je vois les choses différemment. Elle est encore plus précieuse qu'avant."

    Interrogé sur son 50e anniversaire qu'il va célébrer en janvier prochain, Patrick Dempsey admet qu'il ne sent pas son âge. "Je me sens beaucoup plus jeune et je suis en meilleure forme aujourd'hui que quand j’avais 20 ans. Je me suis fait couper les cheveux plus court afin de paraitre plus jeune (rires), mais vieillir ne me dérange pas. Je pense presque que la vie ne fait que commencer maintenant. Et la course automobile me garde jeune, car elle me force à rester en excellente forme physique. Avoir une passion à laquelle vous pouvez vous adonner, vous fait vous sentir jeune à nouveau. Je me sens aussi jeune que lorsque j’étais gamin et que je rêvais d'aller aux Jeux Olympiques."

    Comment ce pilote, qui a terminé deuxième lors des dernières 24 Heures du Mans, dans la catégorie GTam, pointant jusqu'à une vitesse moyenne de 205 km/h, résiste à la pression de la compétition ? "Si vous êtes bien ancré dans le présent, si vous vivez l’instant et que vous réagissez à ce qui est en train de se passer, vous réussissez. Mais si vous pensez trop à ça et si vous vous inquiétez de l'avenir et du passé, vous allez craquer" analyse-t-il. Guidé par cette idée, l'ambassadeur de TAG Heuer, qui n’a pas fait mystère du fait qu'il a de nouveaux projets pour la télévision dont un sur la Formule 1, adopte la devise de TAG Heuer comme la sienne : "Ne pas craquer sous la pression." Source


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :