Poursuivons les aventures européennes de Patrick. Hier matin, il était en Allemagne, à Cologne, où il a rencontré la presse.

Malheureusement, je ne parle pas l’allemand, je ne peux donc pas traduire cette interview. Mais il y en a d’autres dans la suite de l’article.

Et pour commencer, un article écrit par une journaliste suisse qui l’a rencontré lundi, lors de la visite de la société Tag Heuer.

Oui, il est beau en vrai. Je le note d’emblée, car c’est la question que toutes mes copines m’ont posée en apprenant que j’avais rencontré Patrick Dempsey, aka Dr Derek Sheperd dans la série «Grey’s Anatomy". Et non, je ne me suis pas déplacée jusqu’à L.A., Patrick est venu à moi. La star était de passage à La Chaux-de-Fonds pour visiter l’usine TAG Heuer dont il est l’un des ambassadeurs de choc.

Vêtue comme lui d’une blouse blanche d’horloger (et non de chirurgien, ne pas confondre), j’ai eu l’opportunité de le suivre dans les méandres de la fabrique, d’écouter les explications historiques de Jack Heuer, de le regarder mettre la main à la pâte et faire des blagues aux employés. "On le garderait bien comme collègue celui-ci", me confie l’une des polisseuses. "Pour lui, je serais prête à apprendre l’anglais !" Pas sûr toutefois que Patrick fasse l’affaire: impossible pour lui de répéter les gestes minutieux des horlogers. "Je n’y vois rien, il me faut mes lunettes", s’exclame-t-il en souriant. "C’est aussi précis que de la chirurgie !"

Alors que le sujet qui fâche ne devait pas être abordé en interview (à savoir l’éviction de Patrick lors de la 11ème saison de "Grey’s Anatomy"), c’est lui qui décide d’en parler en toute décontraction. "J’ai quitté la série après 10 ans, c’est un défi pour moi: 10 ans c’est beaucoup de temps pour un programme, le challenge n’était plus aussi stimulant qu’au début. Le moment était venu pour moi d’avancer. En fermant ce chapitre et en en ouvrant un nouveau, je me sens complètement rechargé, toujours aussi passionné par mon métier. Plusieurs annonces officielles se feront prochainement."

Outre ses projets télévisuels, Patrick Dempsey accorde beaucoup de temps à son autre passion, le sport automobile. Lorsqu’on lui demande quel est son secret pour ne pas craquer sous la pression (#DontCrackUnderPressure est le slogan de TAG Heuer), il répond qu’il essaie avant tout de vivre le moment présent. "La question du temps me préoccupe" explique-t-il. "En course, par exemple, on tente à tout prix d’aller le plus vite possible. En un an, je suis devenu bien plus compétitif, je vois le résultat (ndlr: Patrick Dempsey a terminé 2e des 24 Heures du Mans dans sa catégorie). J’ai parfois l’impression d’entrevoir l’éternité lorsque je cours."

Pourtant, le 13 janvier 2016, l'acteur fêtera son demi-siècle. Ce chiffre le préoccupe-t-il ? "Non, franchement pas. Je n’ai pas du tout l’impression d’avoir 50 ans, je suis plus en forme qu’à 20 ans. J’ai le sentiment que ma vie vient juste de commencer." Il a néanmoins un secret pour paraître plus jeune: "Je me coupe les cheveux un peu plus courts, ça fonctionne !" La fin de cette journée hors du commun est arrivée. Il ne m’a certes pas glissé son numéro de téléphone, mais je me souviendrai longtemps de ses yeux bleu glacier. Et de son rire franc et joyeux. Et de sa montre rouge "vintage", car il aime les objets qui racontent des histoires. Et de ses chaussettes bleues rayées. Car oui, Patrick a le sens du détail. Source

Découvrons maintenant les confidences qu’il a faites à la presse allemande.

Patrick Dempsey est soulagé: "Eh bien, c’est fini !" Depuis quelques mois, on le sait : Mc Dreamy, joué par Patrick Dempsey, dans Grey’s Anatomy meurt. Quand il est parti, les fans sont morts. Patrick Dempsey ne se trouve pas mal du tout, bien au contraire, il l’a dit aujourd’hui dans l’interview accordée à 1LIVE : "Je suis très content, ça a été une période très longue, c’est tellement bien que ce soit fini". Et très probablement il ne regardera pas la prochaine saison. "Honnêtement, je ne regarde pas beaucoup la télévision. Je regarde des séries seulement quand je suis en avion. Par exemple Downton Abbey ou Game of Thrones." Source

Comment un brillant acteur devient-il pilote de course ?
La compétition automobile a été mon premier amour, avant que je devienne acteur. Quand j’étais enfant, je voulais être pilote de course ou skieur, alors j’ai commencé à faire du monocycle pour améliorer mon équilibre. Cela m’a amené à intégrer une troupe de vaudeville, et ensuite à jouer la comédie. Mais maintenant, je voudrais aller sur le circuit tous les jours.

Après la 2e place au Mans et la Porsche Supercup à Spa, vous allez faire vos débuts au Nürburgring. Est-ce que c’est un rêve qui devient réalité pour vous ?
Tout à fait. C’est très excitant maintenant de me concentrer pleinement sur la compétition et de pouvoir rouler sur ces circuits traditionnels. Et ça dans une série aussi dure.

Avez-vous envie de rouler une fois sur la célèbre Boucle Nord du Nürburgring ?
J’ai déjà fait la Boucle Nord en voiture privée. C’est épatant que cette route sauvage existe encore. Quand vous pensez que votre héros Bernd Rosemeyer y a roulé dans les années ’30, Juan Manuel Fangio et Stirling Moss dans les années ’50. Quand vous accélérez, vous réalisez à quel point les virages se suivent de près. C’est un rêve parfois de piloter là.

Mais la compétition automobile est dangereuse aussi, comme nous l’avons vu avec l’accident de Niki Lauda en 1976. Le pilote américain Justin Wilson vient de mourir. Pouvez-vous ignorer le danger ?
En tant que pilote, je peux évaluer les risqué auxquels je m’expose. Mais la mort de Justin est une énorme tragédie. C’était un bon ami et sa mort est tellement inutile. Les pilotes doivent être mieux protégés contre les projections de débris.

En tant que star de cinéma fan de courses automobiles, vous suivez les traces de Steve McQueen et de Paul Newman...
Je sais qu’il y a certains d’entre nous qui ont fait les deux et qui ont trouvé que les deux se combinaient très bien. J’ai justement un projet de film sur la bataille que se sont livrés Phil Hill et Wolfgang von Trips entre 1957 et 1961. Ça a été une époque tragique pour les sports moteurs.

Vous voulez interpréter von Trips ?
C’est le projet. Il a une histoire familiale fascinante et il a vécu pour la course automobile. J’ai été bouleversé par le Musée von Trips à Kerpen l’année dernière. Parce qu’il y a tellement à dire que ça ne tiendrait pas dans un film. Voilà pourquoi je projette de faire une série télévisée en plusieurs épisodes, pour rendre justice aux personnages. Et j’espère que je pourrai jouer un rôle pour que même les gens qui ne sont pas fans de course soient heureux de regarder la série. Source