• Interviews

    A l'occasion de la promo pour Ferrari, Patrick a donné une interview au magazine L'Officiel, édition française

    L’acteur, consacré star par la série Grey’s Anatomy, a réussi à s’inventer un autre chemin, du côté du design, avec  De Rigo-Porsche Design Eyewear. S’il assouvit sa passion pour les sports automobiles, il poursuit sa carrière au cinéma. A l’affiche de Ferrari, le nouveau film de Michael Mann, il nous a répondu depuis Los Angeles.

    Comment a démarré votre collaboration avec De Rigo-Porsche Design Eyewear pour le design des lunettes Patrick Dempsey Edition ?
    Je les connaissais depuis l’époque où ils sponsorisaient une de mes voitures de course. J’aime profondément cette marque. J’ai pu travailler sur plusieurs aspects, le design, les matières…J’ai adoré découvrir tout le processus derrière la fabrication.

    Vous pratiquez un grand nombre de sports, je crois ?
    Du ski, du vélo, de la course automobile….c’étaient mes grandes passions d’enfant et d’adolescent. Quand j’ai rencontré, par hasard, Jean-Claude Killy, une des idoles d’enfance, et une autre fois Alain Prost, qui faisait du vélo sur l’île où je passais mes vacances, j’étais très ému…

    Vous n’avez jamais envisagé de faire carrière dans l’un de ces domaines ?
    J’avais du travail comme acteur, et une famille à élever, avec les responsabilités qui vont avec. Maintenant, j’ai plus d’opportunités pour que mes passions se rejoignent.

    Puisque vous êtes à l’affiche de Ferrari, que vous avez votre propre écurie, Dempsey-Proton Racing, pouvez-vous nous parler plus précisément de votre passion pour les courses automobiles ?
    Cela a commencé avec le ski, à vrai dire. Je n’étais pas très bon à l’école, ma dyslexie n’a été diagnostiquée que tardivement, mais j’adorais le sport. Je me suis ensuite intéressé aux voitures, en collectionnant d’abord des miniatures, et maintenant de bien plus grands modèles !

    Vous aviez des modèles, des icônes ?
    Le pilote Jacky Ickx a été un mentor très bienveillant envers moi quand j’ai couru les 24 heures du Mans. Ayrton Senna, que je n’ai pas connu, était incroyablement charismatique. J’adore aussi les pilotes d’avant-guerre, comme Stirling Moss, avec qui j’ai eu la chance de dîner, en 2015. Sa maison ressemble à celle de James Bond ! Fangio, s’il fallait en choisir un seul, serait mon pilote préféré, je crois que c’est vraiment le meilleur, à tous égards.

    Les courses automobiles ont par ailleurs une dimension très cinématographique, avec des pilotes qui aujourd’hui sont devenus des superstars au-delà du monde des fans du sport…
    Oui, vous savez qu’il y aura des rebondissements dramatiques…J’aime hâte de voir ce que va réussir Lewis Hamilton chez Ferrari la saison prochaine…S’il gagne un titre là-bas, il deviendra une légende absolue. J’aimerais bien qu’il y ait plus de pilotes de Formule 1 qui courent les 24 heures du Mans, un mythe absolu.

    Il paraît que participer au film de Michael Mann, Ferrari, vous tenait particulièrement à cœur….
    J’avais lu le scénario il y a 15 ans, je crois. J’avais adoré, sa structure, le fait qu’il couvre juste trois mois de la vie d’Enzo Ferrari, qu’il se penche sur sa vie personnelle, la difficulté à faire fonctionner son écurie de course…Il se trouve que je travaillais sur un autre tournage avec un coiffeur qui s’apprêtait à rejoindre celui de Michael, qui avait enfin réussi à monter le financement de son film. Je lui ai immédiatement écrit, pour lui dire que je voulais absolument y participer. On a échangé pendant une heure…Il m’a contacté la semaine suivante pour me confier le rôle de Piero Taruffi.

    Qu’est-ce qui le distingue des autres cinéastes avec qui vous avez travaillé ?
    Son attention aux moindres détails, sa capacité à diriger ses équipes, à prendre chaque décision. Il avait fait des recherches incroyablement poussées. C’est un maître.

    Vous aviez une doublure pour les courses ? Elles sont impressionnantes…
    Non, j’ai conduit moi-même. Et oui, il y avait des moments un peu dangereux…Cela donnait une impression très précise ce que vivaient les pilotes de cette époque, des émotions qu’ils traversaient !

    Comment choisissez-vous vos rôles ?
    Au feeling. Le rôle peut être très éloigné de ma personnalité, ou proche.  C’est finalement le cinéaste qui m’attire, et les lieux de tournage !

    Après presque quarante ans de carrière, qu’est-ce qui excite encore ?
    Que le prochain projet soit le plus excitant de tous. Que chaque élément, du scénario au directeur de la photographie, soit parfait. Cette expérience avec Michael a mis la barre très haut !

    Vous n’avez jamais été tenté de réaliser votre propre film ?
    J’aimerais bien plutôt produire un projet réunissant un cinéaste, un scénariste…Explorer le monde du ski, ou du cyclisme, m’intéresserait assez…

    Quelle est votre course de voiture préférée de l’histoire du cinéma ?
    Celle de French Connection, de William Friedkin.

    Pour terminer, est-ce que vous croyez que votre amour des sports de vitesse tient aussi à toutes ces heures où vous devez patienter des heures dans votre loge avant d’être appelé sur le plateau ?
    Absolument ! source

    Voilà une autre interview pour le même magazine destinée cette fois aux lecteurs argentins

    Au moment de l'interview, Patrick Dempsey vient d'arriver à Los Angeles après un bref séjour au Mexique, où il a participé à la première partie de la Carrera Panamericana. "J'aurais aimé continuer, mais j'avais beaucoup d'engagements. C'est une grande course, je voulais la faire depuis un certain temps, j'avais beaucoup entendu parler de ce défi et il a dépassé mes attentes."

    L'acteur de 57 ans, originaire du Maine, est surtout connu pour le rôle du chirurgien Derek Shepherd, surnommé McDreamy, dans la légendaire série Grey's Anatomy. En plus d'avoir joué pendant dix ans dans cette série qui lui a apporté une énorme popularité, il conserve une carrière qui s'est surtout caractérisée par des personnages qui ont exploité son talent naturel et son charme. Dans les fictions, il est tombé amoureux d'une scream queen (Scream 3), d'une princesse tout droit sortie d'un conte de fées animé (Enchanted), de sa meilleure amie sur le point de se marier (Made of Honor) et même de l'emblématique Bridget Jones (Bridget Jones's Baby).

    Mais jouer la comédie n'est pas son premier amour et aujourd'hui il partage son temps avec ce que c’était, la course automobile. "J'ai toujours aimé piloter, depuis mon enfance. Je n'ai commencé à m'y mettre sérieusement qu'en 2004, mais la passion a toujours été là. "J'admire un de vos compatriotes, Fangio, une des plus grandes légendes. À ce moment-là, il se charge d'ouvrir une parenthèse pour passer à un autre sport et faire un clin d'œil à l'Argentine : "Messi est un autre grand, je pense qu'aujourd'hui c'est la plus grande star du sport dans le monde. Non seulement pour ce qu'il a fait sur le terrain, avec la Coupe du monde et les championnats, mais aussi en tant qu'homme. Gentil, généreux, aimable, très intelligent. Un vrai héros.” Après être revenu au genre fil d’horreur cette année avec Thanksgiving, Dempsey sort ce qui est peut-être son film le plus important. Il n'est pas difficile d'imaginer pourquoi Ferrari revêt une telle importance pour lui. Dans ce film, il incarne Piero Taruffi, le pilote qui remporte la dernière et tragique édition des Mille Miglia. "Je voulais participer à ce film depuis quinze ans. J'ai lu le scénario il y a longtemps et j'ai pensé que c'était la meilleure chose que j'avais lue sur la course automobile. Je pense que les gens vont l'adorer, il montre beaucoup d'humanité, beaucoup d'émotions et capture l'essence de cette période."

    Comment s'est déroulée la reconstitution de cette édition historique des Mille Miglia ?
    C'était amusant parce que pour moi, le meilleur, ça a été de piloter. Nous l'avons fait à un rythme rapide, j'étais entouré de cascadeurs et d'autres pilotes que je connaissais déjà. Il y avait non seulement une bonne histoire à raconter, mais aussi un grand impact visuel. J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec Michael Mann, il est très exigeant, j'ai beaucoup appris. Il est passionné de course automobile et de Ferrari, bien sûr, alors c'était un travail de rêve. Et Adam Driver est lui aussi fantastique.

    Quel a été votre moment préféré pendant le tournage ?
    J'ai apprécié chaque minute. J'étais en Italie, à Modène. Je faisais du vélo le week-end, je conduisais des voitures à grande vitesse devant les caméras et je vivais la Dolce Vita. Toute cette expérience a été un rêve absolu.

    Toujours impeccable, Dempsey est également le visage d'une ligne exclusive de lunettes pour Porsche Design et l'ambassadeur de Tag Heuer depuis plusieurs années. "J'ai eu beaucoup de bonnes expériences avec la marque, chacune des montres que j'ai portées dans les courses sont des moments de la vie et un souvenir physique de ces expériences", déclare-t-il à propos de cette collaboration.

    Quel est votre rapport à la mode ?
    Je suis classique. Je trouve que David Beckham a beaucoup de style, tout comme Jude Law. Je choisis des costumes faits à la main, des créations italiennes, j'aime m'habiller d'une manière qui donne confiance, que les vêtements ne m'habillent pas, mais l'inverse. J'aime Brunello Cucinelli, qui a une marque incroyable, soucieuse de la planète et du travail équitable, et j'adhère à sa philosophie.

    Parmi ses nombreuses facettes, il faut noter que nous sommes face à un acteur engagé, les pieds sur terre, qui soutient des causes caritatives. Ainsi, en 2006, il a fondé le Dempsey Center. "Nous ne traitons pas la maladie, le cancer, mais la personne. Non seulement pour ceux qui en souffrent, mais aussi pour ceux qui en sont affectés. Nous proposons différents types d'activités, tout ce dont les patients peuvent avoir besoin pour les aider et les soutenir tout au long de leur maladie. Je pense qu'il était important de comprendre que je pouvais faire quelque chose de positif et de pertinent avec la notoriété que j'avais acquise.”

    De quoi Patrick Dempsey a-t-il peur ?
    J'ai peur de la situation dans laquelle on se trouve dans le monde. Je pense que c'est ce qui me fait le plus peur. Il se passe beaucoup de choses sur le plan politique et environnemental. L'ampleur et la puissance de certaines catastrophes, la quantité de souffrances inutiles. Cela me brise le cœur.

    Avec autant d'activités, comment aimez-vous passer votre temps libre ?
    Je joue au padel. Je m'entraîne. Je fais du vélo. J'aime être à la maison car je voyage beaucoup. Je suis plutôt casanier. J'aime cuisiner. Ma fille est pâtissière, elle est donc toujours en train d'expérimenter et de préparer des choses sucrées à manger. Je passe du temps avec ma famille, ma femme et mes enfants. C'est ce qu'il y a de plus satisfaisant.

    Toujours en mouvement, entre ses carrières et ses passions, il accorde une grande importance à l'endroit d'où il vient, son véritable foyer. "Mon endroit préféré au monde est le Maine, et j'ai toujours envie d'y retourner. J'y ai une maison et c'est là que je me sens en paix, là où j'ai grandi. Et mon deuxième endroit préféré est probablement une voiture de course". source


  • Commentaires

    1
    Zab
    Lundi 18 Mars à 00:17
    Merci pour tous ces articles.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :