• Jimmy Kimmel Live

    Hier, Patrick était dans l’émission de Jimmy Kimmel, pour faire la promo de Devils même si au final, le sujet a été très peu évoqué.

    JK: Pendant 11 saisons dans Grey's Anatomy, notre invité a porté un masque chirurgical bien avant que ce soit la chose à faire. Maintenant, vous pouvez le voir comme un PDG charismatique et rusé dans la série Devils. (extrait). Devils le mercredi sur la CW. Veuillez accueillir Patrick Dempsey (il arrive) Comment allez-vous ?

    PD: Ça va super. C'est un peu... Je suis hors de chez moi. C'est un peu angoissant. (il s’installe dans le fauteuil) Je me sens à la maison maintenant, mais rien de tel qu'un fauteuil de relaxation pour vous rappeler des souvenirs.

    JK: Vous avez amené un fauteuil de relaxation. Nos invités apportent rarement leurs propres meubles mais...

    PD: Il y a tellement d'anxiété quand on quitte la maison. Il faut être prêt, se préparer, passer des tests, tout ça et ça, désolé, c’est un peu pour me rassurer. C'est mon fauteuil et puis au cas où, il y a un appel via Zoom. Je suis prêt à partir (Rires) Ok d'accord (il ouvre sa tablette) donc on est prêt. Laissez-moi les mettre en attente. Je vais éteindre la caméra et nous sommes prêts à commencer. Je reviendrai vers eux.

    JK: D'accord. Ce qui est bien avec les fauteuils de relaxation, c'est que ça vous permet d’être encore plus loin de moi.

    PD: (il s’allonge dans le fauteuil) Eh bien, c'est aussi comme une thérapie. On parle donc de mes rêves de la nuit dernière.

    JK: Parlons de vos parents [Rires] (Patrick fait semblant de pleurer) Parlons de vos enfants. Comment vont-ils ?

    PD: Bien, très bien.

    K: Ils tiennent le coup ?

    PD: Eh bien, ils sont fous comme tout le monde. Les garçons vont avoir 14 ans en février. Ma fille est en première année à l’université. Et vos enfants ? Comment vont-ils ?

    JK: J'ai beaucoup d'enfants. J'ai quatre enfants. J'en ai un de 29 ans, un de 27 ans, un de 6 ans et un de 3 ans, donc ils appréhendent la situation de manière différente.

    PD: Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous ?  

    JK: La diarrhée, oui, certainement.

    PD: (Rires) C’est toujours difficile.

    JK : Et les enfants aussi. (Patrick éclate de rire) C’est juste qu'ils aiment voir leurs amis et aussi que vous oubliez, comme si c'était une pause agréable pour vous quand ils jouent avec leurs amis.

    PD: Je n’ai pas compris de quoi vous parliez pendant un moment, les enfants ou la diarrhée, mais maintenant ça va. C'est bon à savoir. Oui, c'est vraiment dur parce que je pense que l'isolement dû au manque de contacts sociaux est vraiment difficile, surtout en terminale. Ma pauvre fille a tout raté. Et la seule raison pour laquelle vous faites la terminale, c'est le bal de fin d'année.

    JK: Oui, on n’apprend rien en terminale.

    PD: Vous fêtez le fin de vos études et là, rien de tout ça.

    JK: Avez-vous fait quelque chose de spéial pour elle ?

    PD: On a fait une sorte de faux bal de promo à la maison. Parce qu’on avait tous oublié la date. Quoi, c’est ce samedi-ci ? Pourquoi est-ce que tout le monde est sur son trente-et-un ?

    JK: J’ai vécu ça moi aussi. Je suis resté devant la télévision à regarder L’Homme qui tombe à pic pendant que mes amis étaient au bal.

    PD: Oui, je me souviens de ça. Je me souviens de la fille avec qui je suis allé au bal de promo. J’étais comme ça (il fait un geste pour indiquer qu’il était petit) et elle comme ça (il fait un geste pour indiquer qu’elle était beaucoup plus grande que lui) Je n’avais pas encore atteint la puberté.

    JK: Votre fille a-t-elle aimé son pseudo bal de promo ?

    PD: C'était tellement triste. En tant que parent, vous dites, oh mon Dieu, mon cœur se brise pour toi. Tu ne vis pas ce moment. Et il y avait tellement d'enfants dans le même cas. Et de la voir sur son trente-et-un et puis, elle a parlé avec tous ses amis sur Zoom et ils se sont réunis comme ça.

    JK: A-t-elle gagné le titre de reine du bal de promo à la maison ?

    PD: Non, il n'y a rien eu de tout cela. Donc on n’a pas eu à se préoccuper de la façon de faire.

    JK: Je ne pourrais même pas l’appeler reine du bal de promo.

    PD: Je me sens très mal. Je ferais mieux d'en prendre note. Attendez. (il reprend sa tablette et fait semblant d'écrire) Lui offrir une petite couronne pour Noël. Cadeau à glisser dans la chaussette de Noël.

    JK: Vous avez tiré le meilleur parti de ce qui se passe. Parce que je sais que chaque année, vous faites un événement caritatif dans le Maine, n'est-ce pas ? Et quel est le nom de votre organisation caritative ?

    PD: C'est le Dempsey Center. Donc, ce qu’on y fait, c'est aider, soutenir les personnes qui ont été touchées par le cancer. On ne traite pas la maladie, on traite la personne de manière holistique et on organise un événement cycliste pour collecter des fonds afin de pouvoir fournir ces services gratuitement.

    JK: Nous avons une photo (du Dempsey Challenge virtuel) Normalement ça se passe dans les rues, n’est-ce pas ?

    PD: Normalement, oui. On a fait un évènement virtuel pendant lequel on a roulé avec des personnes qui étaient connectées à travers le monde entier.

    JK: On dirait que vous roulez dans Pompei.  

    PD: C'est une route virtuelle où vous créez votre avatar et vous êtes en plein monde virtuel et c'était génial. On a fini par récolter assez d'argent pour garder les portes ouvertes et pour continuer à offrir nos services aux gens. Tout est virtuel en ce moment.

    JK: Je voudrais vous poser une autre question. Vous avez posté cette photo. C'est une super photo pour commencer. Vous voici avec Ruth Bader Ginsburg. Quand et comment est-ce que cela s'est passé ?

    PD: C'était il y a environ un an, à peu près à cette époque. C’était un événement à Washington. Le centre était mis à l’honneur et elle aussi et ça a été l'occasion de parler avec elle. Je n'ai pas pu dormir la veille, j'étais tellement excitée de la rencontrer. Elle avait cette belle élégance, même si elle était mal physiquement. Elle s'est assise et elle ressemblait à une ballerine et elle avait cette merveilleuse présence. On a entamé une conversation sur le traitement du cancer et sur la façon dont ça se passait pour elle.

    JK: Lui avez-vous dit que vous aviez été un médecin à la télévision, à une époque ?

    PD: Non. Ça ne s’est pas présenté. Je n'en ai pas parlé. J’aurais dû. J’aurais pu dire "laissez-moi vous faire un rapide scanner pour m'assurer que tout va bien".

    JK: Vous savez, Ruth, j’ai une certaine expérience en ce domaine. Avez-vous vu Grey’s Anatomy ?

    PD: Faisons vite une craniotomie juste avant de monter sur scène. Les Services Secrets (il mime le fait d’être arrêté par les agents des Services Secrets).

    JK: Avez-vous eu l'impression que votre expérience dans Grey's Anatomy vous a aidé à vous préparer à cette pandémie ?

    PD: D'une certaine manière, oui. J'ai volé des masques et des gants avant de quitter la série. Et j’avais tout ce qu’il faut lorsque le besoin de masques et de tout le reste s'est fait sentir pour la première fois. Les enfants ont eu ce qu’il fallait et nous étions prêts. C'était donc un avantage.

    JK: Pour votre nouvelle série, Devils, vous avez tourné à Rome. C’était avant la pandémie ?

    PD: On a tourné il y a environ deux ans et c'est à cette période-là que nous avons eu des tempêtes. Je me souviens qu'à ce moment-là, le temps était très mauvais à Rome.

    JK: Je sais que les gens essaient toujours de vous faire faire des séries télévisées et j'ai l'impression que quelqu'un a dit : "Hé, ça se tourne à Rome.

    PD: Et on se dit, on y va ! J’ai lu le scénario et je me suis dit, tournage à Rome, tournage à Londres, je vais le faire.

    JK: Marché conclu.

    PD: J'ai aimé cette histoire. J'ai trouvé qu'elle était vraiment bonne. C'était un petit personnage loin de McDreamy, donc c'était amusant à faire.

    JK: Vous aimez les voitures de course et ce genre de choses, et le simple fait de conduire à Rome...

    PD: C'est de la folie ! Je préfère être sur un circuit de course que de rouler dans Rome. La ville est dingue.

    JK: C’est dingue. Les gens pensent que c’est dingue à New York mais ce n’est rien à côté de Rome.

    PD: Rome est dix fois pire. Chacun fait son truc.

    JK: Vous avez aimé rouler dans Rome?

    PD: J’ai aimé, oui, si je roulais moi-même. Si j'étais passager, cela me rendrait un peu anxieux. Faire du vélo est un vrai défi en ville. Je me suis promené en vélo électrique.

    Jk: Vous n'avez donc pas du tout peur. Vous avez fait du vélo à Rome !

    PD: Oui, c'était complètement fou mais c'était amusant parce que votre conscience de la situation est telle que vous êtes vraiment... vous devez rester concentré. Vous savez, Grey's Anatomy est toujours très populaire dans le monde et vous ne pouvez aller nulle part. C'était donc le meilleur moyen d’éviter les gens. Ils vous hèlent mais vous êtes déjà loin.

    JK: Grâce au casque. Oui, c’est vrai, Greys Anatomy a un immense succès en Italie.

    PD: Maintenant, avec le masque, vous pouvez sortir et personne ne vous connaît. Personne ne veut vous connaître. Ils veulent juste rester à l'écart.

    JK: Je ne sais pas pourtant... ces yeux-là... je ne pense pas que vous pourrez rester à l’écart. Eh bien, c'était super de vous voir.

    PD: Pour moi aussi.

    JK : J’aimerais pouvoir vous toucher mais…

    PD: Je sais, mais je porte les mêmes vêtements depuis ces six derniers mois.

    JK: La prochaine, on aura beaucoup plus de contacts physiques. Messieurs, dames, Patrick Dempsey. Le mercredi soir, à 20h, sur la CW.


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