• The Art of Racing in the Rain : interview

    Cela fait dix ans que Patrick porte à bout de bras le projet du film The Art of Racing in the Rain et la bonne nouvelle, c'est que ce projet s'est enfin concrétisé. La mauvaise nouvelle, c'est que le seul rôle qu'il tient dans ce film est celui de producteur.

    Cela fait quelques jours qu'il est au Canada, à Bowmansville, sur le circuit Canadian Tire Motorsport Park où avait lieu, ce week-end, le Mobil 1 SportsCar Grand Prix, dans le cadre du championnat IMSA WeatherTech SportsCar (ce qui a permis de tourner des scènes de course qui apparaitront dans le film).

    Entre deux scènes, il a pris le temps de répondre aux questions de la presse (dont un extrait dans la vidéo ci-dessous).

    Qu'est-ce qui est le plus amusant, jouer la comédie, faire des courses automobiles ou produire ?
    J'aime la production et être pilote de course. Jouer la comédie vient en troisième à ce stade.

    Oui, mais c'est la comédie qui vous a donné l'argent pour faire tout ça.
    L'un a aidé l'autre, sans nul doute. Je pense qu’en ce qui me concerne, être dans la communauté de la compétition automobile m'a vraiment aidé. Ça va de pair maintenant. Les leçons que j'ai apprises de Porsche et de l'organisation et de la façon dont ils abordent les choses - et même d'un point de vue créatif - ont, à mon avis, beaucoup aidé le côté hollywoodien. La discipline de la course a été vraiment bénéfique pour moi.

    En avez-vous vraiment fini avec la course automobile ?
    J'ai été sur le circuit hier, et j'ai fait quelques trucs cette année. Des courses d'endurance, je ne sais pas ; probablement plutôt du sprint à ce stade.

    Que diriez-vous de faire de l'Indy ?
    Je pense que j'ai raté le créneau. Peut-être que si j'étais plus jeune. Mais si j'y allais, j'irais avec Penske, je pense.

    A quel point ce projet de film est-il personnel ?
    Cela fait dix ans que je le développe. Cela a commencé il y a très longtemps. Je crois que j'ai obtenu les droits quand on était encore à Homestead, on faisait une course là-bas (2008). Tout le monde venait me dire, "Tu dois obtenir les droits pour ce livre, pour ce film". Le processus a donc été long. Environ dix ans. L'IMSA nous a été d'un grand soutien en nous permettant de tourner lors de ces courses. Et toutes les équipes ont été incroyablement pour, tout comme les fabricants. Espérons que cela plaira aux gens qui vont voir le film, les gens qui ne comprennent pas le sport automobile. Cela leur donnera un avant-goût et évidemment, le livre est très apprécié. Nous sommes à la fin de la semaine et j'espère que nous aurons bientôt une date de sortie. Dieu merci pour la pluie d'il y a deux nuits parce que cela nous a vraiment aidés. Travailler dans le délai qui nous était imparti, entre les courses, en essayant de capturer les scènes de la vraie course et ensuite faire les arrêts au stand, ça a été difficile. La majeure partie de notre travail se fait durant ces trois jours.

    Quand avez-vous opté pour ce circuit et que pensez-vous de la région ?
    C'est l'un des meilleurs circuits du monde. Les pilotes l'adorent. Les améliorations qu'ils ont apportées au cours des années - ils l'ont rendu plus sûr, et il est mieux pour les fans. Cette région est vraiment magnifique et on est venu ici parce qu'on a tourné à Vancouver de toute façon - les avantages fiscaux ici au Canada, contribuent à ce qu'on tourne ici, cela rend les choses plus faciles. De plus, il y a tellement de productions à Toronto que les ressources sont à notre disposition.

    Quand pensez-vous avoir une date de sortie ?
    J'ai entendu des rumeurs mais rien de définitif. Je recommanderais à tout le monde d'aller chercher le livre, L'art de la course sous la pluie de Garth Stein.

    Est-ce que le film va attirer les fans d'IMSA ?
    Dempsey: Le plus beau compliment serait qu'ils sortent après avoir vu le film en disant qu'il est authentique et honnête et qu'il représente la réalité.
    Jeff Zwart (directeur de la photographie): C'est totalement vrai. On a tous les deux vraiment l'impression que quelque chose est créé par rapport à la réalité et c'est en partie la raison pour laquelle on tourne dans le cadre d'un week-end de course pour avoir toute l'infrastructure. On a les vrais concurrents ici, et on a cet esprit de compétition en même temps, quand les gens veulent vraiment se battre les uns contre les autres et prendre le dessus. J'aime ça. Toutes les scènes que nous tournons, même quand je dis aux gens qu'ils vont terminer troisième, quatrième ou cinquième, ils sont toujours en train de remettre ça en question, ils veulent rouler en tête.
    Dempsey: Ce qui est bien, car ça ajoute de l'énergie au film de plusieurs façons. Les gars passent par-dessus le mur, ce sont vraiment des gars de l'équipe. Cela donne de l'authenticité et ils sont ravis de faire partie du film et c'est génial parce que cela rend le tout crédible. Zwart: Aujourd'hui, on tourne un véritable arrêt au stand et un vrai changement de pilote - ce genre de choses qui ajouteront de la crédibilité. Cela donnera l'impression au public d'être vraiment dans la course, et pas seulement d'y assister et évidemment, avoir eu de la pluie l'autre soir a vraiment joué à notre avantage - on ne pourrait pas faire ce genre de choses. C'était intense, sous la pluie battante, et notre tournage sera vraiment en mesure de le montrer.

    Où en est le projet maintenant ?
    On devrait avoir terminé le tournage mercredi. On va faire quelques autres plans qui vont être tournés sur d'autres circuits, mais pour l'essentiel, les principales prises de vue seront réalisées.

    Quand avez-vous commencé ?
    On a tourné pendant 58 jours, donc on a commencé il y a deux mois. Tout a commencé à monter en puissance en janvier.

    La dernière fois qu'il y a eu un film tourné autour d'une course à Toronto, au Molson Indy, c'était le chef-d'œuvre de Sylvester Sallone, Driven. J'espère que celui-ci sera un meilleur film.
    Driven est une expérience différente. Vous regardez Le Mans, vous regardez Grand Prix, ce sont des classiques et c'est le genre de niveau que vous voulez vraiment atteindre. Ici, il s'agit d'un pilote qualifié et des obstacles qui l'empêchent de devenir un champion et la course est plutôt une métaphore. Du point de vue du chien, c'est une bête différente, littéralement ; c'est une histoire différente. Le peu de course que nous avons dans le film, on a des images d'archives, et puis on a ce qui se passe maintenant sur le circuit. On essaie d'être aussi fidèle à la réalité que possible. Ce sont deux films différents, totalement.

    Est-ce que c’est difficile de tourner pendant une course ?
    Zwart: Ça offre des avantages d’être dans une vraie course mais cela nous donne aussi des difficultés. Le spectacle continue avec ou sans nous. On n’a pas pu vraiment interférer avec ça. Le gros truc, c’est qu’on a tout ce qui se passe. On ne pourrait pas le créer sur un parking quelque part.
    Dempsey: Cela nous donne de l'authenticité mais il y a le temps d’Hollywood et le temps de la course. Les deux sont en désaccord et on doit donc travailler pour s’assurer que nous sommes aussi disciplinés que les catégories de la course et en étant respectueux envers les équipes qui vont courir.

    Quel est votre rôle dans ce film ?
    Cela a été d’identifier le matériel avant même qu'il ne soit publié. J'ai lu le livre et j'ai trouvé que ce serait une excellente opportunité. J'ai acquis les droits et je m'en occupe plus ou moins depuis 10 ans. Juste pour réunir une équipe. Toutes les leçons que j'ai apprises en course, je pense, m'ont vraiment aidé à monter cette équipe et à la soutenir pour réussir. source


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